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Laissez la musique vivre en vous

Jean-Louis AUBERT

Voix, Guitare

Jean-Louis Aubert, né le 12 avril 1955 à Nantua (Ain), est un auteur-compositeur-interprète, chanteur, guitariste et producteur français, artiste de rock avec le groupe Téléphone, puis en solo et dès 2015 en tournée avec le groupe Les Insus.

Richard Kolinka

Batterie

Richard Kolinka, né le 7 juillet 1953 à Paris, est un batteur français avec le groupe Téléphone puis avec Jean-Louis Aubert et Louis Bertignac. Dès 2015, il est en tournée avec le groupe Les Insus, groupe composé des membres de Téléphone.

Louis Bertignac

Guitare, Voix

Louis Bertignac, né le 23 février 1954 à Oran, est un musicien français, parolier, chanteur, guitariste et cofondateur du groupe de rock français Téléphone, avec lequel il a vendu près de six millions de disques. Il entame une carrière solo à partir de 1986. De 2015 à 2017, il forme avec Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka le groupe Les Insus pour des concerts et des tournées où ils interprètent le répertoire de Téléphone.

Corine Marienneau

Basse, Voix

Corine Marienneau, née le 7 mars 1952 à Paris, est une bassiste et chanteuse française. Elle a été dans les années 1970 et 1980 la bassiste du groupe de rock Téléphone.

Le choix du nom
Avant de choisir "Téléphone" le groupe aurait pu s'appeler "Extraball" ou "Flipper" ou "!" (Ce qui est imprononçable ou trop long, difficile à diffuser)

Naissance d’une légende

Téléphone reste sans aucun doute le groupe de rock français de ces 40 dernières années. Malgré une existence assez brève (moins de dix ans) et des carrières solos remarquables de ses membres, rien ne pourra faire oublier l’extraordinaire énergie dégagée par les« Quatre de Téléphone » en cette année 1977, en plein vague punk. 



La naissance du groupe est soudaine. Un soir de novembre 1976 (le 12 exactement), Richard Kolinka, devant assurer un concert au Centre Américain de Paris, et abandonné au dernier moment par le groupe de musiciens, appelle à la rescousse son ami Jean-Louis Aubert, qui contacte Bertignac expérimenté, il a joué avec Higelin-qui lui-même sollicite Marienneau… Les quatre amis réunis sur scène pour la circonstance vont jouer là leur premier concert. Téléphone naissait ce soir de novembre.

Débuts rageurs

Tout va très vite. Des premiers concerts dans les couloirs du métro aux premières parties du groupe anglais Eddie and the Hot Rods, Téléphone atterrit dès le printemps 1977 sur la scène de l’Olympia. Leur premier 45 tours sort en juin 1977 avec les titres Hygiaphone etMétro c’est trop. Le groupe signe son premier contrat chez Pathé Marconi en août de la même année, soit 9 mois seulement après sa création ! Dès le début, les quatre amis s’imposent comme le renouveau de la scène française et leur première tournée est un triomphe. Ils enregistrent leur premier album en 1977. Le second, Crache ton venin, sorti en 1979, confirmera le talent des musiciens du groupe et celui d’auteur d’Aubert qui écrit presque tous les titres.

Jeunesse et révolte

La jeunesse française s’identifie tout à fait à ce groupe explosif dont les textes chantent la révolte et le refus de la société telle qu’elle est (les idées de mai 68 sont encore vivantes). De Crache ton venin à Bombe humaine, Téléphone se fait l’écho de la jeunesse des années 70 finissantes. Du Palais des Sports à la Fête de l’Huma, des centaines de milliers de spectateurs se pressent pour les voir. Dès 1980, le groupe engage une tournée internationale, qui les mènera d’Espagne au Canada. Téléphone s’exporte plutôt bien, puisqu’une version anglaise d’Argent trop cher fera un bon parcours dans les« charts » anglais. Téléphone traverse les années, alignant les récompenses et les concerts vertigineux, comme la première partie des Rolling Stone le 14 juin 1982, devant 80.000 personnes !

Un début de crise

Mais vers les années 1983-1984, la formation subit de trop fortes pressions médiatiques. En outre, les personnalités affirmées de chacun des membres commencent à user la cohésion du groupe. Les envies de carrières solos se font aussi sentir. Un autre monde, le dernier album du groupe, sort en 1984. Les titres Un autre monde et New York avec toi deviennent de véritables tubes. Mais en 1985, la sortie du simple Le jour s’est levé signe la fin de Téléphone. Ce morceau, doux et poétique, ressemble déjà à ce que sera Aubert’n'Ko quelques mois plus tard. Ce 45 Tours testament précède de peu l’annonce officielle, par Jean-Louis Aubert, de la séparation de Téléphone, en avril 1986.

Toujours vivant

Chacun suit alors sa route: Aubert et Kolinka d’un côté, Bertignac et Marienneau de l’autre. Le succès de chacun d’eux n’atteindra jamais la vague de folie qui entoura Téléphone, mais ils restent des artistes complets et singuliers. Quinze ans après la séparation du groupe, Téléphone reste encore vivant. En témoignent la sortie ces derniers temps d’un Album Live enregistré en 1981 et le nombre impressionnant d’albums et de compilations que vendent encore les quatre membres du groupe. Un Téléphone éternel, qui peut-être, un jour, renaîtra… 

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Téléphone : retour sur un groupe mythique


Ils ont marqué bien plus qu'une génération. Depuis 40 ans, Téléphone incarne presque à lui seul le rock français. C'est l'histoire de quatre potes. L'histoire d'une alchimie aussi dont le rock a parfois le secret, entre une fille bassiste, un guitariste surdoué, un batteur un peu fou et un chanteur aux faux airs de Mick Jagger.

Ils rêvaient d'un autre monde

Pourtant, tout commence d'un coup du sort. Novembre 1976, Aubert et Kolinka, le batteur, ont déjà un groupe : Semolina. Mais à la veille d'un premier concert à Paris, leur guitariste s'en va. Pour le remplacer, Aubert appelle un copain de lycée, devenu guitariste de Jacques Higelin. Il s'appelle Louis Bertignac. Et malgré les réticences du chanteur, il impose sa petite-amie Corine, à la basse. Téléphone vient de naître. La jeunesse des années Giscard se reconnaît immédiatement dans ce groupe. Enfin du rock, du vrai, et en français. 

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Le Film Décrypté : Téléphone Public de Jean-Marie Périer
Avec : Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac, Corinne Marienneau, Richard Kolinka
En 1979, Téléphone, le plus grand groupe de rock français se produit sur scène pendant une tournée triomphale. Ce documentaire mythique dresse un portrait des membres du groupe, mêlant témoignages inédits et moments d'anthologie...

Il y eut un avant et un après Téléphone. Non contents d’imposer pour la première fois un groupe de rock à la fois français et populaire, Jean-Louis Aubert et sa bande se firent avant tout les paroles de toute une génération.

Leur aventure commence le 12 novembre 1976 par un concert improvisé au Centre américain de Paris. Photographe vedette du célèbre magazine Salut les copains, Jean Marie Périer suit pendant plusieurs mois le groupe en tournée pendant l’année 79, année de la consécration marquée par un passage à Bercy et le concert de la Fête de l’Humanité où Téléphone se produit devant près de 100 000 personnes.

Documentaire passionnant, Téléphone Public alterne donc courtes interviews et extraits de concerts. Invariablement s’y lit le portrait d’une jeunesse révoltée, ignorée par le pouvoir politique. Des titres comme Faits Divers ou J’sais pas quoi faire reflètent d’ailleurs parfaitement cet état d’esprit.

Mais l’essentiel est ailleurs. Le film de Jean-Marie Périer va plus loin en donnant corps à la rencontre quasi fusionnelle du groupe avec son public sur des titres comme Tu vas me manquer, Un peu de ton amour et bien sûr Flipper. Une scène magnifique résume cet engouement. Alors que résonnent les premiers accords de Crache ton venin, le documentaire quitte la scène de Bercy pour une succession de plans courts, visages de fans du groupe, garçons, filles, jeunes, vieux, tous réunis par la musique de Jean-Louis Aubert et sa folle énergie communicative, retranscrite à merveille par l’utilisation du split screen.

Passé le temps des révoltes adolescentes et la séparation que reste-t-il de Téléphone ? Peut être une idée très rock’n roll de la vie relayée par ces images d’archives. C’est ça au fond Téléphone, 4 amis que l’on aurait aimé rencontrer et dont les mélodies résonnent encore dans nos cœurs.
"Perles d'interprétation par ces génies du rock dans le feu de l'action et de la scène."
Téléphone Public est un film français, sorti le 13 juin 1980 en France, et montrant le groupe de rock français Téléphone lors d'un concert au Palais des Sports de Paris le 7 juin 1979, entrecoupé d'extraits d'interviews de chaque membre du groupe, en individuel, et d'un concert à la fête de l'Humanité en septembre 1979. Le concert est marqué par des moments d'anthologie comme le solo de quatre minutes de Téléphomme, la destruction des instruments à la fin de Tu Vas Me Manquer, le slam de Jean-Louis Aubert pendant Le Vaudou (est toujours debout) ou encore les 16 minutes de Flipper. Il y a eu polémique à propos de l'arrivée du groupe lors de la fête de l'Humanité en septembre, car les membres sont montés sur scène avec des masques de Georges Marchais, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac.

Sortie 13 juin 1980

Enregistrement Palais des Sports
de Paris et fête de l'Humanité, 7 juin et septembre 1979
Durée 95 min

Liste des Titres
J'Sais Pas Quoi Faire
Faits Divers
Crache Ton Venin
Un Peu De Ton Amour
La Bombe Humaine
Flipper
Le Vaudou (est toujours debout)
Téléphomme
Tu Vas Me Manquer
Hygiaphone (studio)
Concert enregistré en 1983 en Allemagne, à Bochum, au festival Rockpalast.

Avec Jean-Louis Aubert (guitare, chant), Louis Bertignac (guitare, chant), Richard Kolinka (batterie), Corine Marienneau (basse et chant).

Rétrospectivement, certaines rengaines font frémir. Dans les années 80, il n'était pourtant pas une soirée, pas une boum, pas un bal sans qu'une poignée d'hirsutes acnéiques ne hurlent rageusement ce refrain écrit par le premier groupe de rock français de l'histoire : « Ça se sent, ça se sent que c'est toi ! » Téléphone sort ses guitares ce soir… ça se sent que c'est eux. Les ex-gamins des eighties – ils se reconnaîtront ! – ne manqueront sous aucun prétexte ce concert.
Trois ans avant sa séparation, au faîte de sa gloire, le groupe pète le feu, ce n'est rien de le dire ! Jean-Louis Aubert et ses trois acolytes (Louis Bertignac, Richard Kolinka et Corine Marienneau) bondissent littéralement sur la piste. Ils nous livrent quelques-uns des meilleurs morceaux de leur répertoire, de La Bombe humaine à Crache ton venin, en passant par Dure Limite. Ceux qui n'auraient pas eu la chance de voir le groupe en live seront probablement cloués par l'énergie déployée sur scène. Illuminé par quelques spots fluo, Téléphone irradie son public allemand. Un masque de ski vissé sur le front, Aubert s'agite aux quatre coins de la scène et entonne chaque air comme si sa vie en dépendait. Torse nu, livide, il boxe les mots plus qu'il ne les chante. A bout de souffle, ressort et voix cassés, il termine son récital à genoux. Nous aussi.
Fondé en 1976, Téléphone s'est rapidement imposé sur la scène rock française au point de devenir un véritable phénomène populaire dans les années 80. Avec cinq albums à son actif, le groupe de Jean-Louis Aubert a offert à ses fans des tubes tels que «Argent trop cher», «Le jour s'est levé», «Un nouveau monde» ou encore «New York avec toi».

Du 7 au 13 mai 1984, TELEPHONE a effectué une tournée triomphale au Japon. Pour la première fois, un groupe de rock français séduisit et enthousiasma un des publics les plus difficiles au monde. Un public, pétri de musique anglo-saxonne, mais qui cette fois-ci applaudissait à tout rompre chaque apparition d'un groupe de "frenchies" nommé TELEPHONE. Au coeur du Japon, dans le célèbre club "Ruido", Corinne, Louis, Richard et Jean-Louis ont fait encore ce soir là, comme chaque soir et dans chaque ville, la preuve de leur formidable talent.

UN PEU DE TON AMOUR
CENDRILLON
LA BOMBE HUMAINE
CE QUE JE VEUX
T'AS QUE CES MOTS
ARGENT TROP CHER
ÇA
FLIPPER
NEW-YORK AVEC TOI
JUSTE UN AUTRE GENRE
66 HEURES
LE VAUDOU
AU STADE DE FRANCE, LES INSUS PROLONGENT LEURS RETROUVAILLES AVEC LE ROCK TRENTENAIRE DE TÉLÉPHONE

Le quatuor reconstitué aux trois quarts il y a deux ans a réuni près d’un million de spectateurs et publie un triple album live.
L’événement devait étrenner leur grand retour, il en sera finalement la quasi conclusion. Sept ans après avoir fait miroiter une reformation fracassante (puis fracassée) de Téléphone pour des concerts au Stade de France, prévus alors en 2012, Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac, Richard Kolinka, mais sans leur bassiste originelle Corine Marienneau, remplacée par Aleks Angelov, donnaient finalement, le 15 septembre, le premier de leurs deux concerts, dans l’enceinte dionysienne, sous le nom des Insus.
Presque deux ans jour pour jour, après un concert surprise, le 11 septembre 2015, devant 300 personnes dans le petit club parisien du Point Ephémère, qui laissait entrevoir le come-back, trente ans après sa séparation, du groupe le plus populaire de l’histoire du rock français, ce sont plus de 80 dates qui ont défilé – devant près d’un million de spectateurs – dans les plus grandes salles et les plus gros festivals de France, avant deux derniers (r)appels prévus les 6 et 7 octobre au Stade de l’Est, à Saint-Denis de la Réunion.
Charme nostalgique
Quelques galops d’échauffement – comme au Splendid, à Lille, le 15 septembre 2015, devant 700 personnes – avaient vite démontré le formidable plaisir de rejouer ensemble pris par le trio (privé du nom de Téléphone à cause d’une fâcherie avec Marienneau) et le pouvoir fédérateur de leurs chansons auprès de fans replongeant dans l’adolescence. Une énergie, un charme nostalgique qui auraient pu ne pas suffire au moment d’investir de plus grandes arènes…

A Saint-Denis, un écran de fond de scène a pris la mesure de l’immense plateau du Stade de France. Après les derniers accords de Gimme Shelter des Rolling Stones (éternelles idoles) diffusés par la sono, un film semble nous faire entrer dans un entrepôt. Sur une plaque métallique, une lance thermique dessine le point d’interrogation rouge devenu le logo du groupe. Une façon sans doute de simuler une devinette pour suggérer qui se cache derrière le patronyme un peu ringard des « Insus ». Qui ? Téléphone, bien sûr, qui entre en scène, illuminé par des lance-flammes, en même temps que de très hard-rock serpents de synthèse glissent sur l’écran pour lancer Crache ton venin.
Chuck Berry et les Rolling Stones
Le morceau, comme les titres qui suivent – Hygiaphone, Dans ton lit, Fait divers – font un peu douter de la capacité du groupe à s’adapter au gigantisme du lieu. La convivialité nostalgique du répertoire manque d’abord d’envergure. Et le classicisme de ses influences (Chuck Berry, Rolling Stones), déjà pas d’une franche modernité à la fin des années 1970, alors qu’apparaissaient le punk et la new wave, sonne comme gentiment désuet.

Le propos se muscle heureusement avec Argent trop cher, hymne toujours actuel sur les méfaits du matérialisme et de la finance. Plongés dans un bain de jouvence électrique, les corps affutés et la joie juvénile d’Aubert, Bertignac et du toujours virevoltant Kolinka ne trahissent pas leurs 62, 63 et 64 ans respectifs.
L’actualité a rattrapé « La bombe humaine », qui se transforme en une troublante évocation des attentats-suicides
L’actualité a aussi rattrapé La bombe humaine. Cette ballade déchirée qui contait le mal de vivre d’une génération se transforme en une troublante évocation des attentats-suicides. Aubert en est conscient qui introduit le morceau en parlant des « enfants du Bataclan » et de « tous les assassins qui s’inventent une philosophie », avant de chanter en chœur avec 80 000 personnes.
Après un 66 heures old-school, qu’il dédie au bon rétablissement de Johnny Hallyday, Louis Bertignac se lance dans Cendrillon, sous un nuage de paillettes projetées dans le ciel parisien. Quand leurs héros (Stones, Lou Reed) évoquaient la dépendance aux drogues dans des hymnes à l’hédonisme sombre, Téléphone pouvait traiter le sujet via la mélodie tendre d’une « jolie petite histoire ». De la même façon, tension urbaine et troubles existentiels passaient habilement par le prisme d’un lexique lycéen dans Flipper ou le frénétique Métro c’est trop, dont les riffs sont spectaculairement mis en scène au Stade de France.
« Animation lumineuse »
Avant le concert, une annonce sur l’écran géant proposait aux spectateurs de « participer à une animation lumineuse pendant le concert avec [leur] téléphone ». En choisissant son nom, il y a 40 ans, le quatuor ne se doutait sans doute pas que cet objet deviendrait le centre nerveux de la vie quotidienne de chacun, pouvant même servir (via une application) à assurer un lightshow. Censé se déclencher au moment de la berceuse Le jour s’est levé, l’application en question colorait de bleu les smartphones pour un résultat moins impressionnant qu’escompté.
Plus qu’aux nouvelles technologies, les Insus se fient finalement à l’efficacité éprouvée du son ample de Dure limite et de la félicité communicative de New York avec toi, avant une version accélérée d’Un autre monde aux résonances nouvellement écologiques. Un premier rappel tentait de donner un groove « princier » à Electric cité, puis d’inclure le Whole Lotta Love de Led Zeppelin au cœur d’un Ça (c’est vraiment toi) aux allures de duel instrumental entre les deux guitaristes, heureux comme des gamins.
Dans un Stade de France entièrement éclairé pour que les musiciens profitent au mieux de la foule, Les Insus en terminent avec l’adieu bluesy de Tu vas me manquer, sans qu’on sache si les ex-Téléphone raccrocheront vraiment après cela. De cette tournée restera en tout cas le témoignage d’un triple album en concert, Live, enregistré à l’AccorHotels Arena et dans la petite salle parisienne du Trabendo, et un épais livre de photos, L’insu des Insus de Barbara D’Alessandri (Sonatine Editions, à paraître en novembre), réalisées dans les coulisses de ces retrouvailles.

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